Carnaval de BerguesCarnaval de Bergues
©Carnaval de Bergues|Hauts-de-France Tourisme / Frederik Astier

Carnaval de Dunkerque : Quand le Nord célèbre la joie de vivre !

S’il y a bien une chose qu’on n’enlèvera pas aux Dunkerquois, c’est leur folle joie de vivre restée intacte depuis des siècles ! Chaque année, pendant plus de deux mois, le littoral de la cité portuaire est le théâtre du plus grand carnaval d’Europe, suscitant une ferveur populaire à nulle autre pareille. Preuve que dans les Hauts-de-France, la gaieté est un mode de vie ; le carnaval de Dunkerque en est le parfait exemple.

Carnaval de DunkerqueCarnaval de Dunkerque
©Carnaval de Dunkerque|Ville de Dunkerque
Résilience

La résilience pour origine

Tout a pourtant commencé par une histoire pas si gaie. Au XIIIème siècle, les marins dunkerquois partaient de longs mois pêcher le hareng en Islande. Incertains d’en revenir vivants, ils dépensaient leur avance sur salaire pour profiter avant de partir, comme si c’était la dernière fois. Voilà pourquoi à Dunkerque, on garde précieusement en mémoire que face aux défis de la vie, il y a toujours une raison de célébrer, de rire et de chanter !

Unité, égalité, festivité !

L’esprit d’une fête populaire qui rassemble tous les milieux

Dans la ville, une ribambelle de « masquelours » et des « forêts de parapluies » colorent les rues au son des fifres. « Qu’est-ce ça dit ma tante ? ». Avec ses airs de cousinade gigantesque, le carnaval est bien plus qu’une fête ! Il est l’expression vivante de la culture locale, révélant un puissant esprit de communauté. Ici, exit les classes sociales, gommées par les clet’ches (tenues de carnavaleux) et les maquillages exubérants. Pas de « Monsieur », « Madame » mais une foule bondée de « Mon oncle », « Ma tante » et de personnages aux costumes farfelus créés de toutes pièces pour l’occasion. Vous y croiserez, Grandes Zoreilles, Veuve Frédo, Tarte à Pizza … et peut-être même votre banquier déguisé en fille de joie !

Générosité

La générosité au cœur du Carnaval de Dunkerque

Ça n’est un secret pour personne, les Nordistes ont dans le cœur ce petit quelque chose en plus ! Avant d’aller au bal ou dans la bande, il est d’usage de « faire chapelle ». Une chapelle ? On pourrait croire à une prière avant de faire la fête, mais il n’en est rien. C’est un particulier qui ouvre sa maison afin d’offrir à manger et à boire à ses amis, aux amis de ses amis mais aussi à des carnavaleux inconnus. De maisons en maisons, on discute, on rit et on chante à tue-tête les incontournables chansons grivoises du carnaval !

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