Tout a pourtant commencé par une histoire pas si gaie. Au XIIIème siècle, les marins dunkerquois partaient de longs mois pêcher le hareng en Islande. Incertains d’en revenir vivants, ils dépensaient leur avance sur salaire pour profiter avant de partir, comme si c’était la dernière fois. Voilà pourquoi à Dunkerque, on garde précieusement en mémoire que face aux défis de la vie, il y a toujours une raison de célébrer, de rire et de chanter !
Carnaval de Dunkerque : Quand le Nord célèbre la joie de vivre !
La résilience pour origine
L’esprit d’une fête populaire qui rassemble tous les milieux
Dans la ville, une ribambelle de « masquelours » et des « forêts de parapluies » colorent les rues au son des fifres. « Qu’est-ce ça dit ma tante ? ». Avec ses airs de cousinade gigantesque, le carnaval est bien plus qu’une fête ! Il est l’expression vivante de la culture locale, révélant un puissant esprit de communauté. Ici, exit les classes sociales, gommées par les clet’ches (tenues de carnavaleux) et les maquillages exubérants. Pas de « Monsieur », « Madame » mais une foule bondée de « Mon oncle », « Ma tante » et de personnages aux costumes farfelus créés de toutes pièces pour l’occasion. Vous y croiserez, Grandes Zoreilles, Veuve Frédo, Tarte à Pizza … et peut-être même votre banquier déguisé en fille de joie !
La générosité au cœur du Carnaval de Dunkerque
Ça n’est un secret pour personne, les Nordistes ont dans le cœur ce petit quelque chose en plus ! Avant d’aller au bal ou dans la bande, il est d’usage de « faire chapelle ». Une chapelle ? On pourrait croire à une prière avant de faire la fête, mais il n’en est rien. C’est un particulier qui ouvre sa maison afin d’offrir à manger et à boire à ses amis, aux amis de ses amis mais aussi à des carnavaleux inconnus. De maisons en maisons, on discute, on rit et on chante à tue-tête les incontournables chansons grivoises du carnaval !